J'ai toujours imaginé le film se finissant comme ça. Une bouffée d'air, de la couleur, deux corps qui se touchent, la vitesse, la mer qu'on imagine mais que on ne voit pas. C'est un hymne à l'amour, une image universelle. C'est ainsi un souvenir de notre couple, une image pour nos enfants. ELLE et LUI sont sur un scooter, Sébastien et moi, nous sommes sur un scooter. Ils s'aiment. Nous nous aimons.
Sur cette séquence de fin j'ai mis toute ma confiance dans le documentaire, tel que je le vois ou que j'aimerais qu'il soit : un vaste terrain d'accueil, un genre libre, un endroit paisible où il n'y a pas de règles de fabrication ni de frontières de lecture.