Aujourd'hui, je n'assistais pas
à une projection d'images et de sons ; j'assistais
à l'action visible et instantanée qu'ils exerçaient
les uns sur les autres et à leur transformation. La
Pellicule Ensorcelée.
Robert Bresson Notes sur le cinématographe.
Films d'amour et de danse, Love sonnets enchaîne sept sonnets dédicacés par ceux qui vont les danser, sonnets dont les rythmes épousent les courbes des sonates pour clavecin de Scarlatti et d'un aria de musique traditionnelle de l'Italie du Sud.
Trois percussionnistes disposent chacun d’une petite table comme seul instrument, leurs différents modes de frappe assurent la variété des sonorités. L’enjeu du film est de parcourir la ligne sensible entre la musique et le geste qui produit le son, l’aspect visuel et chorégraphique en parfait équilibre d’importance avec le sonore et la musicalité de l’interprétation.
« Musiques de table est une pièce pour percussions autant qu’un petit ballet de mains. C’est construit comme une suite baroque, ouverture, rondo, fugato, galop, récapitulation et coda. Tout le contrepoint rythmique use d’un nombre limité de figures, qui sont décrites précisément, mais aussi métaphoriquement, aux interprètes : la volte, la dactylo, les essuies-glace, le pianiste, la chiquenaude, les pointes… » Thierry De Mey
Prix du Meilleur Court-Métrage à Gand (Belgique), Grand Prix International Vidéo Danse à Nice, Paula Citron Award à Toronto…
Production : Benoît Jacques de Dixmude, RTBF, Henk Van der Meul
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