Aujourd'hui, je n'assistais pas
à une projection d'images et de sons ; j'assistais
à l'action visible et instantanée qu'ils exerçaient
les uns sur les autres et à leur transformation. La
Pellicule Ensorcelée.
Robert Bresson Notes sur le cinématographe.
La nuit précédant l'offensive, un soldat s'est retranché au fond d'un souterrain. Dehors, la guerre gronde à faire trembler la terre, et l'homme se prépare à l'inéluctable...
Dans ce film en volume animé, les corps des soldats redeviennent matière, alliage de terre, de feu et d'acier, figés dans la mort pour l'éternité.
Né en 1965 à Saint-Brieuc, Bruno Collet obtient en 1990 le Diplôme National Supérieur d'Arts Plastiques (Beaux Arts de Rennes). Depuis 1993, il a travaillé comme décorateur sur de nombreux films, séries et vidéomusiques en volume animé. Après la réalisation de son troisième court métrage, Le Jour de gloire, il développe un nouveau scénario pour la collection de films courts Animator’s Studio développée par Vivement Lundi !, TPS et Nadasdy Films et travaille à l’écriture de son premier long métrage d’animation.
À la fois chant d’amour et hommage à un géant tranquille, ce film d’une rare poésie raconte, à travers l’histoire du majestueux St Laurent, celle de tous les fleuves du monde, mais aussi l’histoire de la vie, qui naît, éclate au grand jour, puis se meurt sous les coups répétés de l’homme avide et inconscient. La poésie et le drame du film, la finesse et la richesse des images, la majesté du fleuve, nous invitent à rendre hommage à la nature et à toutes les formes de vie.
"Le fleuve a besoin de beaucoup d’aide pour redevenir sain, pourvoyeur de vie, pas seulement pour les poissons et les mammifères, mais également pour les humains. Je voulais voir des vols d’oiseaux, des bancs de poissons, le jeu de la lumière, pour trouver la souplesse, et laisser chaque poisson trouver la lumière à sa manière. Pour faire ressentir la vie. Je voulais m’y plonger moi-même"
Frédéric Back
Nounours est un personnage qui parle de choses dures et sérieuses. Parce qu’il y a du feu dans ses yeux, on peut être tenté de le suivre. Enfance en foyer, loi de la rue, errance et conneries. On peut aussi le comprendre, mais c’est plus difficile, on ne s’explique jamais vraiment que les enfants soient violents. Film pris sur le vif, résultat d’un entretien impromptu, fruit inattendu teinté d’amertume.
Le film est un film d'entretien, improvisé, c'est l'histoire de Nounours racontée par lui-même : ll est jeune, il a 23 ans, il tente de s'en sortir par des moyens pas toujours très catholiques. Il raconte tout ça, sa vie, son oeuvre, comment il en est arrivé là, comment il s'est construit tout seul. Nous qui regardons ne sommes pas forcé de comprendre, encore moins d'approuver, mais on suit, ça oui, parce que son discours déborde de sentiments, d'énergie, et que son regard ne s'oublie pas.
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Soirée courts-métrages