Aujourd'hui, je n'assistais pas
à une projection d'images et de sons ; j'assistais
à l'action visible et instantanée qu'ils exerçaient
les uns sur les autres et à leur transformation. La
Pellicule Ensorcelée.
Robert Bresson Notes sur le cinématographe.
Les ouvrières de « Fil de Soie » sont sous le choc : les machines qui servaient à la fabrication de la lingerie ont disparu pendant le week-end, déménagées en douce vers des cieux où le coût du travail est minime.
Une mini-comédie musicale consacrée à la mort d¹une usine de lingerie. Un jour en pénétrant dans leur local, les ouvrières de Fil de soie découvrent, atterrées, la disparition de leurs machines. La lutte s¹engage sous la conduite du délégué syndical. Les ouvrières chantent et dansent leurs revendications dans la cour de l¹usine. (...)Muriel Steinmetz - L'Humanité, 9 février 2008
Une ouvrière vit dans sa petite maison, travaille dans une usine, fait ses courses dans un commerce.
Un matin, alors qu'elle se prépare pour aller au travail, l'usine qui sert de toile de fond à son univers se déplace progressivement et sort du champ…
Le film raconte la vie d¹une ouvrière qui va de chez elle à l¹usine en face où elle fabrique des pizzas à la chaîne. Le soir, en sortant du travail, elle se rend chez l¹épicier qui lui vend, pour quelques « miettes » de fromage, une ou deux boîtes de conserve. Or un jour, l¹usine se déplace et sort du champ. On la voit littéralement glisser vers un coin du cadre. L¹ouvrière a beau tenter de la retenir, rien n¹y fait : la grande bâtisse franchit la frontière, matérialisée par un trait blanc au sol. Parfaite mise en image de la délocalisation en noir et blanc comme chez le Charlot des Temps modernes.
Prix de la Jeunesse et Prix de la Meilleure Musique originale à Clermont-Ferrand, Grand Prix et Prix OFQJ à Aubagne, Prix du Meilleur Court-Métrage à Rochefort…
Quel rapport y-a-t-il entre une banane et votre champ de vision ? Comment une boite de camenbert peut-elle modifier votre perception du réel ? Ces questions sont sérieusement posées dans “Cuisine”, une expérimentation visuelle et matinale de François Vogel.
Lisa, une petite fille de dix ans, vit dans une maison isolée avec ses parents et ses deux frères. Le père, un homme violent, tyrannise la famille, imposant un ordre parfait. Un jour, Lisa vole la montre de son père, brisant l’ordre parfait...
Hai, un petit garçon qui vit avec sa mère et ses grands-parents attrape un oiseau. Duong Lê, conducteur de cyclo-pousse et ami de la famille, promène une carpe dans les rues de Saïgon et les rizières du Mékong pour le compte du mystérieux Monsieur Chu. Dans tout le Vietnam, on s’apprête à célébrer Trung N’Guyen, la fête des âmes errantes. Pour honorer les âmes des défunts oubliés, certains offriront des fleurs, du riz, brûleront de l’encens, d’autres libéreront des animaux. Cette nuit-là, à la lueur des lampions, Hai et Duong Lê promèneront une dernière fois la carpe et l’oiseau...
Grand Prix et Prix Emile Raynaud au Festival d’Auch (France), Grand Prix à Angers, Aix-en-Provence et à Reanimajca (Pologne), Prix Spécial du Jury au SICAF (Séoul, Corée), Premier Prix Animation a l’Alternativa (Barcelone, Espagne), Prix de la meilleure fiction au Festival du Film Ecologique (Bourges, France)…
Une parodie d’émission de télé-réalité nous présente une dizaine de petits reportages qui racontent les difficultés de l’existence d’animaux aux complexes drôles et absurdes.
Prix du Rire Fernand Raynaud et Mention Spéciale du Jury à Clermont-Ferrand...
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Festival « Îles Courts » au Centre Culturel Français Charles Baudelaire Programme 2 : PANORAMA CONTEMPORAIN : (90’)