Aujourd'hui, je n'assistais pas
à une projection d'images et de sons ; j'assistais
à l'action visible et instantanée qu'ils exerçaient
les uns sur les autres et à leur transformation. La
Pellicule Ensorcelée.
Robert Bresson Notes sur le cinématographe.
Des crayons jaunes et bleus, Tout morose, un cahier de notes accordées, Jeanne Moreau, une palette de mots animés, recette pour quelques instants jubilatoires.
Pour entrer dans la zone surprotégée des accords de Schengen, il faut dorénavant se faire placer un « Schenglet », bracelet électronique qui sait qui vous êtes, où vous allez et pour combien de temps. Et gare à qui voudrait ne pas s’y soumettre.
En 1959, en Egypte, plusieurs milliers de communistes ont été arrêtés et envoyés dans des camps de prisonniers. Parmi ces prisonniers, il y avait Waguih, mon père. Waguih a été relâché en 1964. Il avait 29 ans, l’âge que j’ai aujourd’hui.
Grand Prix du Jury à Brive, à Vaulx-en-Velin et à Grenoble…
Deux femmes musulmanes, une mère et sa fille, se rendent à une manifestation contre l’interdiction du voile à l’école. De retour à la maison, la mère invite sa fille à abandonner ce voile à travers une danse désespérée et troublante.
En 2002, Laura Waddington a passé plusieurs mois dans les champs autour du camp de la Croix Rouge à Sangatte avec des réfugiés afghans et iraqiens qui essayaient de traverser le tunnel sous la Manche pour rejoindre l’Angleterre. Filmé entièrement de nuit avec une petite caméra vidéo, Border est un témoignage personnel sur le sort des réfugiés et la violence policière qui a suivi la fermeture du camp.
_. « Mais le choc du festival (de Locarno) c’est le cinéma de Laura Waddington. 34 ans, anglaise, elle a vécu illégalement à New York puis passé quelques années à voyager en compagnie des exilés du monde, dans les endroits les plus risqués. Ayant la phobie des avions, elle a fait ces trajets en bus, en stop, en cargo. Mais à part des avions, Laura Waddington n’a peur de rien, et sa caméra numérique porte tout son courage autant que sa conscience. En bandoulière. Border est la trace de ces mois où elle resta à Sangatte, dans les bois, chaque nuit, en planque avec les réfugiés irakiens et afghans. Captées clandestinement, l’obturateur grand ouvert, presque au ralenti, ces images livrent une expérience esthétique de la peur, de la traque, comme tombées d’un cauchemar peuplé de figures floues. Border enchaîne les bois de Sangatte à cette part d’imaginaire terrorisée tapie profondément en chacun de nous. » Philippe Azoury, LIBERATION.
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Mois du Film Documentaire : Parution du livre "Entre deux terres" (ed. Passage du Nord-Est) de Fabien Legay et Fanny Mauzat